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Attaque à Paris : troubles psychiatriques, condamné pour terrorisme… Le profil de l’assaillant

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Les éléments se précisent concernant le profil de l’assaillant qui a tué, dans la soirée du samedi 2 décembre, un touriste et blessé deux autres personnes dans le quartier de Bir Hakeim, non loin de la tour Eiffel, à Paris. L’auteur de l’attaque, Armand R-M, connu pour islamisme radical et troubles psychiatriques, a été interpellé et se trouve actuellement en garde à vue. Le parquet antiterroriste a ouvert une enquête pour assassinat et tentative d’assassinat en relation avec une entreprise terroriste et pour association de malfaiteurs terroriste criminelle.

Né en 1997 à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine), l’homme âgé de 26 ans a déjà été condamné en 2018 à cinq ans de prison, dont un avec sursis, pour un projet d’action violente à la Défense. Il avait été libéré à l’issue de sa peine. Selon Le Parisien, l’auteur de l’attaque aurait également envisagé un départ en Syrie.

Fiché pour radicalisation

« Né de deux parents d’origine iranienne, qui ont fui le régime des mollahs et ne sont pas musulmans », toujours selon le quotidien francilien, Armand R-M s’est converti à l’islam et radicalisé en 2015 au contact de Maximilien Thibaut « qu’il rencontre via un site spécialisé dans les photos de graffitis, sa passion ». En 2016, alors qu’il est étudiant en biologie, Armand R-M, 19 ans à l’époque, est interpellé par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) pour un projet d’action violente à La Défense, à l’ouest de Paris, pour lequel il a été condamné à cinq ans d’emprisonnement. Il est sorti de prison après quatre ans de détention, selon une source judiciaire à l’AFP.

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L’assaillant aurait également envisagé de se rendre en Syrie pour rejoindre les rangs de l’Etat islamique. Lors de son audience, en février 2018, Armand R-M assure cependant s’être déradicalisé, ce dont les enquêteurs doutent. Il détient ainsi parmi ses amis Facebook le futur assassin d’un couple de policiers à Magnanville en 2016, et a également échangé avec l’un des auteurs de l’assassinat du père Hamel dans son église de Saint-Étienne-du-Rouvray (Seine-Maritime) la même année, révèle Le Parisien.

« Profil psychologique instable »

Les enquêteurs vont également se pencher sur le suivi médical de l’auteur, un homme au « profil très instable, très influençable », selon une source sécuritaire à l’AFP. « Est-ce qu’il était suivi médicalement comme il aurait dû l’être et comme il l’a été un temps, c’est une question qui se posera », a indiqué une source policière. Gérald Darmanin a expliqué, lors d’un point presse samedi soir, que l’assaillant était « suivi comme personne ayant des troubles psychiatriques très importants. Il était d’ailleurs sous traitement psychiatrique et neurologique ».

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Armand R-M vivait chez ses parents, en Essonne, selon le ministre de l’Intérieur. Il a publié sur les réseaux sociaux une vidéo de revendication de son attaque, ont confirmé des sources policières et sécuritaires. Dans celle-ci, l’assaillant évoque « l’actualité, le gouvernement, le meurtre de musulmans innocents », a détaillé la source sécuritaire. A ce stade, les enquêteurs ne savent pas quand elle a été tournée, mais elle a été postée en ligne « concomitamment » au passage à l’acte, selon cette source.

Il aurait dit aux policiers l’ayant interpellé qu’il « ne pouvait plus supporter que les musulmans meurent, tant en Afghanistan qu’en Palestine ». Il aurait aussi déclaré qu’il « en voulait » pour « ce qui se passait à Gaza », et que la France serait « complice de ce que faisait Israël » là-bas, a encore précisé Gérald Darmanin.

L’attaque survient moins de deux mois après celle d’Arras qui a coûté la vie à un enseignant mi-octobre et conduit au relèvement du plan Vigipirate au niveau maximal « urgence attentat ».

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