Londres est devenue une zone interdite pour les Juifs

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Londres est devenue une zone interdite pour les Juifs

Le mythe de l’intégration britannique, longtemps encensé par les médias français, vient de voler en éclats. Il n’y a pas si longtemps, beaucoup vantaient les mérites de ce modèle multiculturel, mettant en avant l’acceptation de tous les modes de vie et la tolérance envers le port du voile. Les partisans de cette vision idéalisée croyaient avoir trouvé la preuve tangible de leur théorie du « vivre ensemble ». Bien qu’il y ait eu des reportages sur l’application de la charia dans certains quartiers, les défenseurs de l’inclusion restaient convaincus, vivant dans une bulle de rêve.

Cependant, la tragédie du 7 octobre a brisé cette illusion. Depuis l’attaque du Hamas en Israël, les fractures sociales au Royaume-Uni sont devenues évidentes et profondes. Les manifestations pro-palestiniennes sont régulièrement émaillées d’appels à la violence et de slogans islamistes, tandis que la police locale reste passive, comme indifférente à la haine raciste exprimée. Cette tolérance coupable a encouragé les actes antisémites : en 2023, plus de 4 000 actes de ce type ont été commis, soit une augmentation de 147 % par rapport à 2022. La situation des Juifs britanniques est devenue si précaire qu’ils évitent maintenant le centre de Londres le week-end, par peur d’être agressés. Robin Simcox, conseiller du gouvernement britannique en matière de lutte contre l’extrémisme, a déclaré dans le Daily Telegraph : « Londres est devenue une zone interdite pour les Juifs ».

Quelques jours auparavant, le Premier ministre Rishi Sunak avait tiré la sonnette d’alarme, pointant du doigt la dérive antisémite de nombreux militants pro-Gaza. Il a souligné que ce qui avait commencé comme de simples manifestations s’était transformé en intimidations, menaces et actes de violence prémédités. Les enfants juifs n’osent plus porter l’uniforme de leur école, de peur de révéler leur identité. Il a averti que c’est maintenant toute la démocratie qui est menacée.

En France, certaines zones sont devenues inhabitées par nos concitoyens juifs, un phénomène qui n’est pas nouveau. Jean-Pierre Obin, inspecteur général, avait déjà alerté en 2004 sur le fait que les enfants juifs ne pouvaient plus être scolarisés dans n’importe quel établissement. Jérôme Fourquet, directeur du département opinion de l’IFOP, a également signalé un exode massif de la communauté juive de Seine-Saint-Denis. Dans le Val-d’Oise, le Val-de-Marne et certains arrondissements de Paris, on observe également ce mouvement de population, qui s’apparente à une épuration ethnique silencieuse.

En conclusion, le modèle d’intégration britannique, longtemps présenté comme un exemple à suivre, montre aujourd’hui ses failles. Les manifestations pro-palestiniennes et la montée des actes antisémites révèlent une société profondément divisée. De même, en France, la situation des Juifs dans certaines zones devient de plus en plus précaire, avec un exode silencieux de la communauté juive de certaines régions. Ces réalités remettent en question les théories idéalisées du « vivre ensemble » et appellent à une réflexion profonde sur les politiques d’intégration.

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