« Pourim 1946 !! » cria le nazi Streicher sur la potence (vidéo)

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Le procès de Nuremberg, intenté par les puissances alliées contre les principaux responsables du Troisième Reich accusés de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité, se tint du 20/11/1945 au 01/09/1946 à Nuremberg en Allemagne.

Outre le fait que ce procès ait abouti à ce que des officiers nazis soient condamnés, soit à la peine de mort, soit à des peines de prison allant jusqu’à la perpétuité, soit ont été acquittés, sa particularité a été d’être la première mise en œuvre d’une juridiction pénale internationale.

Y aurait-il un rapport entre le procès de Nuremberg et Pourim ? En effet, en lisant la Méguilath Esther, on distingue deux conventions graphiques concernant la liste des noms des fils de Haman au chapitre 9 qui attirent naturellement notre attention.

D’abord, ils sont disposés en colonne. Ensuite, trois lettres doivent être écrites, d’après la tradition, en caractères réduits : la lettre Tav de Parchandata, la lettre Chin de Parmachta et la lettre Zaïn de Vayzata.

Durant des siècles, certains ont voulu préciser l’intention du rédacteur de la Méguila mais c’est, je crois, l’explication moderne qui doit prédominer. En effet, ces trois lettres Tav, Chin, Zaïn correspondent à l’année du calendrier hébraïque (5707) qui chevauche les années 1946-1947 du calendrier grégorien, date du procès de Nuremberg.

Étrange coïncidence, ce sont dix nazis, comme les dix fils d’Haman, qui ont été mis à mort, ni plus ni moins.

D’après le verdict, douze officiers nazis ont été condamnés à mort par pendaison : Martin Bormann (par contumace), Hans Frank, Wilhelm Frick, Hermann Göring, (qui se suicide au cyanure juste avant l’exécution de la sentence), Alfred Jodl, Ernst Kaltenbrunner, Wilhelm Keitel, Joachim von Rittentrop, Alfred Rosenberg, Fritz Sauckel, Arthur Seyb-Inquart et Julius Streicher. Autrement dit, ce ne sont pas douze mais dix nazis qui ont été pendus.

Nouvelle coïncidence, étant donné que le procès a été dirigé par un tribunal militaire, la peine prononcée aurait dû être la mise à mort par un peloton d’exécution, « mort du soldat ». Après délibération, la décision a été prise : tous les condamnés ont été pendus exactement comme Esther l’avait demandé : «…que les dix fils d’Haman soient pendus » (Esther 9: 13).

Même si nous ignorons aujourd’hui qui sont les descendants d’Amalek, une chose est certaine, l’idéologie amalécite demeure: la volonté morbide et sans relâche d’exterminer le peuple d’Israël, volonté qui fut celle d’Haman, des nazis et de bien d’autres encore.

Si nous avions encore des doutes sur un quelconque lien entre la Meguilath Esther et les criminels de guerre nazis, Julius Streicher, le directeur du journal antisémite Der Stürmer, n’en avait, lui, aucun: avant de plonger dans la trappe du bourreau, il regarda les témoins face à la potence et leur cria « Pourim 1946 !! ».

Une dernière « coïncidence »: l’officier américain qui exécuta les dix sentences s’appelait John C. Woods, mot anglais signifiant « bois », peut-être une allusion à l’arbre sur lequel les fils d’Haman ont été pendus …

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