Au lendemain du 7 octobre, les forces du Shin Bet avaient procédé à des arrestations massives de Palestiniens travaillant dans le pays.

i24NEWS. « Après une enquête approfondie, le service de sécurité du Shin Bet a réfuté les affirmations selon lesquelles des travailleurs palestiniens de Gaza auraient collaboré en masse avec le Hamas pour recueillir des renseignements avant le massacre du 7 octobre.

On se souvient qu’au lendemain des attaques perpétrées sur le sol israélien, les forces du Shin Bet avaient procédé à des arrestations massives de Palestiniens travaillant dans le pays. Après avoir interrogé 3 000 d’entre eux, le renseignement intérieur est parvenu à la conclusion que ces employés n’étaient pas impliqués dans les massacres. Même si la possibilité d’une coopération de certains individus n’est pas totalement exclue, le Shin Bet souligne que rien n’indique que des informations ont été transmises au Hamas par ces employés.

Selon le Coordonnateur des activités gouvernementales dans les territoires (COGAT), environ 18 500 Gazaouis détenaient un permis de travail en Israël au moment de l’attaque, ce qui signifie que l’enquête du Shin Bet a couvert une partie importante de la main-d’œuvre. Après avoir été arrêtés et interrogés, de nombreux travailleurs ont été renvoyés à Gaza, tandis que leurs permis d’entrée ont été révoqués.

Dans les mois précédant le 7 octobre, Israël avait considérablement augmenté le nombre de permis de travail délivrés aux Gazaouis, avec la conviction que la stabilité économique des Palestiniens favoriserait la stabilité sécuritaire ».

I24NEWS.

Partager :