Conférence interdite à Lille : Défendu par Macron, Mélenchon réclame que le préfet soit « sanctionné »

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Jean-Luc Mélenchon voit rouge et a fustigé vendredi un « abus de pouvoir » de la part du préfet du Nord qui a annulé la veille la conférence sur le Proche-Orient qu’il devait tenir à Lille. La figure de proue de La France insoumise demandant que le fonctionnaire soit « sanctionné ». « Nous ne pouvons faire mieux que de nous référer à la parole du président ou du Premier ministre. Le préfet a fait un abus de pouvoir et dès lors, il doit être sanctionné pour cela », a déclaré Jean-Luc Mélenchon sur BFM TV.

La préfecture du Nord a notamment justifié son interdiction par « des appels à la mobilisation lancés par plusieurs organisations » opposées à la conférence, comme l’union nationale inter-universitaire (UNI) ou l’union des étudiants juifs de France (UEJF), pouvant entraîner « des heurts sur la voie publique ».

Macron souhaite que chacun « puisse exprimer sa voix »

Faisant référence à l’annulation d’une conférence à Bordeaux en octobre et à une autre annulation à Rennes la semaine dernière, Jean-Luc Mélenchon a expliqué qu’il s’était exprimé déjà plus d’une dizaine de fois sur ces sujets. « Et personne n’a jamais rien trouvé à redire aux propos que j’ai tenus », a appuyé jeudi Jean-Luc Mélenchon sur BFMTV. « Nous avons fait des conférences qui ont été autorisées, d’autres interdites. Mais sur cinq interdictions, trois venaient de l’Etat, c’est-à-dire des préfets. C’est insupportable », a-t-il dénoncé.

Jeudi, après l’annulation par la préfecture du Nord de la conférence sur le Proche-Orient qui devait se tenir à Lille, le président de la République Emmanuel Macron a indiqué souhaiter que chacun « puisse exprimer sa voix ». « Je ne partage pas la vision des choses, ni sur le conflit au Proche-Orient, ni sur beaucoup de choses, de Jean-Luc Mélenchon mais je pense que c’est important qu’il puisse exprimer sa voix », a déclaré le chef de l’Etat. « La République réprime les propos racistes, antisémites », a-t-il martelé. « Il y a des juges pour juger de cela », également pour apprécier des « questions d’ordre public ». Le Premier ministre Gabriel Attal a ensuite tenu des propos similaires dans la soirée.

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