Vous avez raté les derniers événements sur la guerre en Ukraine ? 20 Minutes fait le point pour vous tous les soirs. Entre les déclarations fortes, les avancées sur le front et le bilan des combats, voici l’essentiel de ce samedi 29 juin.
Le fait du jour
Une attaque russe samedi sur la ville de Vilniansk, dans la région de Zaporijjia (sud), a fait six morts et huit blessés, a annoncé le gouverneur régional, Ivan Fedorov.
« Les Russes ont attaqué la ville de Vilniansk. Selon les premières informations, six civils ont été tués et huit habitants blessés, a déclaré Ivan Fedorov sur un réseau social. Une infrastructure critique, un magasin et des bâtiments résidentiels ont été endommagés ».
La déclaration du jour
« « Bogdan Gueleta et Ivan Levytsky prêchaient la parole de Dieu à Berdiansk, dans la paroisse de la Nativité de la Vierge Marie de l’Église gréco-catholique ukrainienne » »
Selon le président Volodymyr Zelensky, deux prêtres gréco-catholiques ukrainiens faits prisonniers dans la ville de Berdiansk, occupée par la Russie, ont été rendus à l’Ukraine grâce à la médiation du Vatican, en échange de prisonniers russes.
La Russie a de son côté indiqué qu’un haut responsable du clergé orthodoxe ukrainien, le métropolite Ionafan, ainsi que deux autres prêtres ont été remis à Moscou.
Le métropolite Ionafan avait été condamné en août 2023 à cinq ans de prison en Ukraine, accusé d’avoir justifié l’invasion russe du pays.
L’Eglise orthodoxe ukrainienne proche du patriarcat de Moscou est sous pression des autorités, bien qu’elle ait rompu ses liens avec la Russie après le début de l’invasion. Cette branche a subi des perquisitions et saisies de ses édifices religieux, et plusieurs ecclésiastiques ont été condamnés à la prison en Ukraine.
Côté russe, le patriarche orthodoxe Kirill a justifié l’invasion russe, apportant son soutien au Kremlin.
Le chiffre du jour
Cinq. Une attaque de drone ukrainienne a fait cinq morts, dont deux enfants, dans une maison d’un village russe à la frontière entre les deux pays, a annoncé samedi le gouverneur de la région russe de Koursk.
« Cinq personnes ont été tuées dont deux enfants. Deux autres membres de la famille sont dans un état grave », a indiqué le gouverneur, Alexei Smirnov, sur Telegram.
La tendance
Le Comité international olympique (CIO) a publié vendredi une troisième liste, restreinte, des sportifs russes invités à participer sous bannière neutre aux JO de Paris (26 juillet-11 août), Moscou étant sous sanction à cause de l’invasion de l’Ukraine.
La liste, censée être encore actualisée à l’approche des Jeux, comprend 50 sportifs russes ou bélarusses, mais seulement 20 ont confirmé leur présence à ce jour.
Alors que quatre judokas russes ont été autorisés vendredi à concourir, la fédération russe de judo a décidé dans la nuit de boycotter totalement les JO. En canoë, deux Russes et deux Bélarusses ont été autorisés vendredi, sans réaction des fédérations concernées.
Plusieurs autres sportifs invités ont refusé de participer, comme le 21e joueur de tennis mondial, Karen Khachanov.
Par ailleurs, ces « athlètes neutres » sont promis à une surveillance permanente : toute manifestation de soutien à l’offensive en Ukraine, par exemple un « Z » symbole de l’invasion, entraînerait une procédure pouvant aller « jusqu’à l’exclusion immédiate des Jeux », avertissait fin avril le patron du CIO, Thomas Bach.
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