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Prisonnières et prisonniers politiques palestinien·nes : l’urgence contre les crimes de guerre

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Israël bombarde Gaza et la soumet à un état de siège qui a mis sa population au bord de la famine, et au cœur d’une catastrophe sanitaire. Parallèlement, il poursuit son entreprise de colonisation et de nettoyage ethnique en Cisjordanie occupée.

Une entreprise qui s’appuie sur les attaques de l’armée israélienne, des colons, le bouclage de tout le territoire, les raids contre les camps de réfugiés, les déplacements forcés.

Mais, pas seulement.

Elle s’appuie également sur les arrestations et l’emprisonnement en masse d’hommes, de femmes et d’enfants. Pas une famille qui n’ait eu au moins un de ses membres emprisonné.

Depuis le 7 octobre, cela ne fait qu’empirer avec plus de 3 000 arrestations en Cisjordanie depuis cette date.

De très nombreux témoignages décrivent l’extrême violence lors des arrestations, les tortures lors des interrogatoires. Les familles des personnes arrêtées restent jusqu’à deux semaines sans nouvelles de leur mère, père, frère, sœur. Des parents pris en otage pour contraindre leur enfant à se rendre à l’armée d’occupation.

Les témoignages sur les conditions de détention sont effroyables. Les prisonnières et les prisonniers, y compris les enfants ne sont pas traités comme des êtres humains : surpeuplement, pas de chauffage, peu de nourriture (de mauvaise qualité), couchage à même le sol, mauvais traitements, coups, torture, nudité imposée y compris lors des transferts, humiliations. Les restrictions des conditions sanitaires sont un moyen de déshumaniser ces hommes, ces femmes et ces enfants : douches limitées en temps et en nombre, change des vêtements au compte-goutte, absence de soins qui confine à la négligence médicale, y compris lorsqu’il s’agit de blessures infligées lors de l’arrestation ou les « interrogatoires » et passages à tabac quotidiens. À cela s’ajoute la privation de visite des familles.

Ce traitement inhumain, revendiqué par Israël, touche plus de 7 000 prisonnier·es, dont plus de 200 enfants, plus de 2 000 sont en détention administrative (détenu·es pour des raisons « de sécurité » sans charge ni procès), et 2 300 en attente de procès. Seul, 1/3 des détenus a été jugé. Six prisonniers palestiniens sont morts dans les prisons israéliennes depuis le 7 octobre dont certains sous les coups.

Cette stratégie de harcèlement, d’enfermement massif, de création d’une insécurité permanente pour les Palestiniens, y compris les enfants, est un instrument de l’oppression organisée d’un peuple tout entier par la terreur. C’est une pièce maîtresse du colonialisme et de l’apartheid israéliens.

Ajoutons la situation des travailleurs palestiniens originaires de Gaza. Juste après le 7 octobre, plus de 4 000 d’entre eux qui étaient sur le territoire israélien ont été arrêtés et détenus dans l’opacité la plus totale et dans des conditions effroyables. La plupart d’entre eux ont été libérés.

Depuis son intrusion dans la bande de Gaza, Israël y procède à des arrestations de masse. Les images parvenues le 7 décembre montrent les méthodes innommables exercées par une armée de criminels qui foule au pied le droit international à chaque instant.

Tout cela est contraire au droit international, y compris aux droits de l’enfant, mais cela ne soulève aucune d’indignation, aucune dénonciation de la part de la communauté internationale.

Un silence complice de la communauté internationale et des médias qui conforte le régime israélien dans l’escalade des punitions qu’il inflige à la population palestinienne, dans l’objectif de briser la résistance du peuple palestinien.

Nous demandons que la Croix-Rouge Internationale puisse d’urgence visiter les lieux de détention des prisonniers palestiniens.

Ces arrestations de masse doivent cesser, les prisonnier·es politiques palestinien·nes doivent être libéré·es. C’est une question de droit. Faut-il le répéter ? Il ne pourra y avoir de paix sans justice.

Nous exhortons le gouvernement, le Président de la République, la communauté internationale à AGIR pour mettre fin à ces crimes.

Le Bureau national de l’AFPS,

Le 8 décembre 2023

Photo : 7 décembre 2023, l’armée israélienne fait des dizaines de prisonniers parmi la population de Gaza à Beit Lahia au nord de Gaza. Tout les captifs ont été capturés dans deux écoles de l’UNRWA transformées centres d’hébergement pour les familles victimes de déplacement forcés. Les troupes les ont obligé à se déshabiller avant de les entasser dans des camionnettes vers une destination inconnue. Source : Eye on Palestine.

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1 COMMENTAIRE

  1. C’est inconcevable que le « Monde Juif » publie des articles anti Israeliens
    sans verifier la veracite des faits!!
    Qui representez vous?
    il y a 1000 fois plus de journaux qui s’acharnent sur Israel .
    Venant de vous cela donne de la credibilite au faits non verifie.
    Etes vous renumeres par le Quatar ou directement par le hamas?

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