Ben Gvir réclame la fin du « Cabinet de guerre » jugé trop timide
Le ministre israélien de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, durcit le ton et demande la dissolution du « Cabinet de guerre » chargé de gérer les opérations militaires. Selon lui, cette instance spéciale fait preuve d’une mollesse préjudiciable à la victoire.
« À Gaza, des milliers de personnes se prélassent sur les plages pendant que le Hezbollah au Nord profite de notre attentisme pour nous défier », s’insurge le ministre d’extrême-droite. Pour Ben Gvir, l’absence de riposte musclée après l’attaque iranienne traduit l’échec de cette structure décisionnelle.
« Il est temps d’en finir avec ce ‘Cabinet conceptuel’ et sa politique de confinement et de proportionnalité, fulmine-t-il. Tant que cette approche perdurera, la victoire totale s’éloignera hélas un peu plus. »
Le ministre fustige ainsi la ligne jugée trop modérée du cabinet, défendue notamment par le chef du parti ultraorthodoxe Shas, Aryeh Deri. Selon des informations de presse, ce dernier s’opposerait à une frappe d’envergure contre l’Iran, contrairement à Ben Gvir qui la réclame avec d’autres.
Ce coup de semonce intervient alors que Ben Gvir s’était vu refuser une représentation au sein de ce cabinet restreint, bien qu’il l’ait exigée par le passé.
Le ton se durcit donc au sein de l’exécutif israélien, où certains jugent la réponse militaire actuelle trop timide face aux provocations ennemies. Un nouvel accès de fièvre qui laisse présager d’inévitables soubresauts dans les jours à venir.
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