C’Israël. Le tourisme a été littéralement anéanti. La construction tourne au ralenti, à 15% de ses capacités.

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Les trois premiers mois de guerre contre Gaza ont durement éprouvé l’économie israélienne. Le PIB de l’État hébreu a reculé de 19,4% au quatrième trimestre de 2023.

Le choc encaissé depuis le 7 octobre est rude. Bien pire que ce qu’envisageaient les prévisionnistes. La lutte à mort contre le Hamas a porté un coup comparable à celui du Covid. Les fondamentaux restent cependant solides puisque sur l’ensemble de l’année 2023, l’économie israélienne enregistre une croissance moyenne de 2%.

Mais les événements des derniers mois ont des conséquences négatives sur tous les agents économiques, que ce soient les entreprises, l’État ou les ménages. 20% de la population estime avoir subi une forte baisse de son pouvoir d’achat. La consommation a reculé d’un tiers. Les dépenses de l’État ont doublé, pour loger les familles évacuées, et pour financer la guerre.

Le tourisme et le bâtiment parmi les plus sinistrés.

Le tourisme a été littéralement anéanti. La construction tourne au ralenti, à 15% de ses capacités. Les chantiers sont suspendus par manque de main d’œuvre. Les deux tiers des ouvriers de la construction étaient des travailleurs palestiniens jusqu’au 7 octobre, ils sont aujourd’hui interdits sur le territoire israélien. La tech, le principal moteur de la croissance israélienne, est plus dynamique mais elle aussi est confrontée à un gros problème de ressources humaines.

La Banque d’Israël estime que la croissance sera préservée en 2024. Mais le coût de la guerre pourrait fortement augmenter dans les prochains mois.

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