et si l’ONU envoyait de la matsa et du vin aux otages

Le ministre demande à l’ONU de fournir de la matsa et du vin aux otages israéliens pour Pâque

Le ministre des Affaires de Jérusalem, Meir Porush, a demandé que les otages restants « puissent au moins symboliquement célébrer la fête ».

Le ministre israélien des Affaires de Jérusalem, Meir Porush, a envoyé une lettre aux Nations Unies exigeant que l’organisation mondiale fournisse aux 133 otages toujours détenus par le Hamas à Gaza de la matsa et du vin pour le seder de Pâque.

« Malheureusement, tous les habitants d’Israël ne pourront pas célébrer la nuit du Seder selon la tradition de leurs ancêtres », a écrit Porush dans une lettre adressée au coordinateur spécial des Nations Unies pour le processus de paix au Moyen-Orient, Tor Wennesland.

« 133 de nos frères et sœurs ne sont pas avec nous et sont retenus captifs par l’organisation terroriste Hamas, qui les détient de force depuis l’attaque meurtrière de Sim’hat Torah », a-t-il ajouté.

Porush a insisté sur le fait que même si Jérusalem espère que tous les otages seront libérés avant les vacances, qui commencent au coucher du soleil le 22 avril, les Nations Unies doivent intervenir pour aider si ce n’est pas le cas.

Le responsable israélien haredi , ou ultra-orthodoxe, a demandé que les otages restants « puissent au moins symboliquement observer la fête, dans l’espoir que cela leur remontera le moral et leur permettra de supporter leur situation difficile jusqu’à leur libération rapide ».

Le 11 avril, une simulation de Seder pour exiger le retour des otages a été organisée par les membres de la famille au kibboutz Nir Oz. Dans un communiqué, les familles ont exigé la libération de leurs proches avant les vacances.

« Le Shabbat dernier marquait le sixième mois depuis qu’ils avaient été cruellement kidnappés chez eux. Six mois, et c’est comme s’ils avaient été oubliés là-bas », a déclaré Ofri Bibas-Levy, la sœur de Yarden Bibas, enlevé lors des attentats du 7 octobre avec sa femme et ses deux jeunes enfants.

« Leur accorderont-ils la liberté qui leur a été si cruellement retirée ? Le moment n’est-il pas venu pour le monde entier de crier également pour Ariel et Kfir ? Un cri pour la justice, pour l’humanité, pour la fin de ce cauchemar. Laissez ma famille partir ! Laissez partir notre peuple ! » a ajouté Bibas-Lévy.

Le Hamas a rejeté cette semaine la dernière offre de cessez-le-feu, réduisant le nombre de prisonniers qu’il est prêt à libérer tout en exigeant une augmentation du nombre de terroristes à libérer des prisons israéliennes et en exigeant que les terroristes les plus violents soient également libérés. 

JForum.fr avec jns

Matsa Shmurah. Crédit : Chabad.org.

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