« Il n’y a plus de Nupes, c’est un constat, mais ce n’est pas de mon fait » a lâché Jean-Luc Mélenchon sur les ondes de France Inter ce 2 décembre. Tout le monde n’apporte pas la même réponse à cette question sur la mort prématurée de la coalition des partis politiques de la gauche française. Retour sur cet échec de la NUPES (Nouvelle Union Populaire Ecologique et Sociale)… et sur l’ambiguïté de la situation dans Déclic.
Née après l’élection présidentielle de 2022 pour fédérer les partis de gauche (le parti socialiste, le parti communiste, le parti écologiste et la France Insoumise), la Nupes est aujourd’hui complètement désunie et éparpillée. Au moment du re-déclenchement du conflit entre Israël et le Hamas, Jean-Luc Mélenchon avait refusé de qualifier de « terroriste » l’attaque du Hamas. Une prise de position qui a provoqué une véritable fracture au sein de son parti, La France Insoumise, mais aussi avec les autres partis au sein de la Nupes. Après des semaines de tensions, le Parti communiste a fini par prendre ses distances avec La France Insoumise estimant que la NUPES était dans une impasse. De son côté, le PS a fait retirer le mot Nupes de l’appellation de son groupe même si le secrétaire national du PS, Olivier Faure, a affirmé que la coalition continuerait avec ceux qui souhaitent être dans la recherche permanente de ce qui leur est commun pour porter les ruptures nécessaires.
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