Pour mieux comprendre les derniers événements sur le conflit entre le mouvement islamiste palestinien du Hamas et Israël, 20 Minutes fait le point tous les soirs. Entre les déclarations fortes, les avancées diplomatiques ou le dramatique bilan des combats, voici l’essentiel de la journée.
Le fait du jour
Un hôpital de la bande de Gaza attaqué par Israël. Après Al-Shifa, l’armée israélienne a pris d’assaut Al-Ahli Arab, l’un des derniers encore en service dans le nord du territoire. Plusieurs médecins, infirmiers et blessés ont été arrêtés par les forces armées, et le bâtiment a été en partie détruit selon le directeur.
« L’intrusion de l’armée de l’occupation a mis l’hôpital hors service. Nous ne pouvons pas accueillir de patients, ni des blessés », a-t-il dit. Quatre personnes ont été blessées lundi par des tirs israéliens alors qu’elles se trouvaient dans l’hôpital ont succombé mardi.
Al-Ahli Arab, aussi appelé hôpital baptiste, avait déjà été endommagé après une explosion sur son parking le 17 octobre, ayant causé plus de 400 morts selon les autorités du Hamas.
Le chiffre du jour
1 million. Comme le nombre d’enfants qui vivent des « cauchemars humanitaires » selon le porte-parole de l’Unicef, James Elder. De retour d’une visite de deux semaines à Gaza, le cadre s’est dit « furieux que ceux qui détiennent le pouvoir haussent les épaules face aux cauchemars humanitaires infligés à un million d’enfants ». Il a aussi estimé que Gaza est le lieu « le plus dangereux au monde » pour un enfant.
Il a également indiqué qu’au cours des dernières 48 heures, le plus grand hôpital encore en état de fonctionner, l’hôpital Nasser à Khan Younès, « a été bombardé à deux reprises » alors qu’il abrite « un grand nombre d’enfants qui ont déjà été gravement blessés lors des attaques contre leurs maisons, mais aussi des centaines de femmes et d’enfants qui cherchent à se mettre à l’abri ».
La phrase du jour
L’acheminement de l’aide humanitaire dans la bande de Gaza continue de faire face à des défis quasi insurmontables »
Tels sont les mots de Tor Wennesland, l’émissaire de l’ONU pour le Proche-Orient. Il a jugé comme positives mais insuffisantes les récentes « mesures limitées » prises par Israël pour permettre l’entrée de plus d’humanitaire dans la bande de Gaza.
La tendance du jour
A la recherche d’une décision commune. Le Conseil de sécurité de l’ONU cherche toujours un compromis pour parler d’une seule voix avant un vote attendu ce mardi soir sur une nouvelle résolution dont la dernière version appelle à une « suspension » des hostilités à Gaza pour permettre l’accès de l’aide humanitaire.
Moins de deux semaines après un véto américain, le vote pourrait à nouveau être repoussé, selon des sources diplomatiques. Le 8 décembre, malgré la pression inédite du secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres, les Etats-Unis avaient bloqué l’adoption d’une résolution appelant à un « cessez-le-feu humanitaire immédiat » dans la bande de Gaza où l’armée israélienne poursuit ses frappes meurtrières en représailles à l’attaque sanglante sans précédent du Hamas le 7 octobre.
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L’ unicef bouclier des terroristes du hamas. « Ta gueule » l’unicef.