Le chanteur à succès Kendji Girac a frôlé la mort ce lundi à Biscarrosse, dans les Landes. La balle qu’il a tirée lors d’un tir qui, selon lui, était une simulation de suicide pour retenir sa compagne après une dispute, est passée très près du cœur. Le procureur de la République de Mont-de-Marsan, Olivier Janson, qui tenait ce jeudi, lors d’une conférence de presse, a détaillé la blessure du chanteur :
« Kendji Girac souffre d’une plaie par arme feu, elle se situe près du mamelon gauche et la sortie entre la neuvième et dixième côte. […] La balle est passée près du coeur, il y a une perforation d’un poumon. La rate et le diaphragme ont été touchés. » »
« La blessure aurait pu être beaucoup plus grave », a-t-il poursuivi. L’incapacité totale de travail, à valeur légale, a été fixée à 30 jours.
« Il a la voix de quelqu’un qui est manifestement fatigué mais il n’a pas de difficulté d’élocution », a affirmé le magistrat, ce jeudi, lors d’une conférence de presse. « Il va sûrement mettre plusieurs mois à retrouver la pleine possession de ses moyens », a-t-il ajouté.
Vers la fin rapide de la procédure judiciaire ?
Reste que sa compagne et mère de sa fille, Soraya, a évoqué une addiction naissante à l’alcool – dans la nuit de dimanche à lundi, Kendji Girac est d’ailleurs rentré dans sa caravane ivre. Une consommation de cocaïne « une à deux fois par semaine » a également été évoqué. Et, la version du chanteur d’un « suicide simulé » est aussi relativisée par le procureur. Il a d’ailleurs fait part « de ses réserves » avant d’évoquer le « tabou du suicide dans la communauté des gens du voyage ». « C’est pour ne pas faire peur à sa famille qu’il a dit que le coup était parti tout seul. »
Lors de son audition, Kendji Girac a déclaré : « Je voulais faire entendre le bruit de la détente à Soraya et qu’elle me dise d’arrêter. » Si la thèse du suicide simulé ou de la tentative de suicide est retenue par la justice, « la procédure judiciaire pourrait avoir un terme très prochainement » Ces deux possibilités restantes actuellement « ne correspondent pas à des infractions pénales, donc cela va se terminer sauf si un élément nouveau émerge, ce qui parait très improbable », a souligné le procureur de la République de Mont-de-Marsan.
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