Le retour du porte-avions Dwight D. Eisenhower en mer Rouge

Washington pourrait assouplir sa position envers les rebelles yéménites

Selon des informations relayées par la presse libanaise, l’administration américaine envisagerait d’adopter une attitude plus conciliante à l’égard des rebelles Houthis au Yémen. Une décision qui pourrait dépendre de la cessation des attaques menées par ce groupe armé contre les intérêts occidentaux dans la région.

C’est le quotidien Al-Akhbar, proche du Hezbollah libanais, qui a rapporté ce possible revirement stratégique de Washington. Le journal affirme que les États-Unis prévoiraient le retour du porte-avions Dwight D. Eisenhower en mer Rouge, offrant ainsi une « nouvelle opportunité » aux forces Houthis d’attaquer la marine américaine.

Le porte-avions avait du faire un retour a son port, en raison de la nécessité d’un entretien périodique et du réapprovisionnement de son stock de munitions.

Un scénario que certaines sources militaires citeraient comme un motif supplémentaire pour menacer d’autres cibles, y compris israéliennes, que ce soit dans le canal de Suez ou sur les routes maritimes alternatives.

Ces derniers mois, les miliciens chiites yéménites ont en effet multiplié les tirs de missiles et d’attaques de drones contre des navires commerciaux et les forces américaines dans cette zone stratégique. Une démonstration de force visant à exprimer leur soutien au Hamas palestinien.

Si les Houthis figurent actuellement sur la liste noire des organisations terroristes dressée par Washington, l’administration Biden réfléchirait néanmoins à une levée de ces sanctions. Selon l’agence Bloomberg, cette radiation pourrait être envisagée en échange de l’arrêt des attaques contre la navigation civile et militaire.

Une ouverture diplomatique qui s’inscrirait dans la volonté affichée par la Maison Blanche d’apaiser les tensions dans cette région clé du Moyen-Orient. Reste à voir si les milices pro-iraniennies accepteront de mettre fin à leurs opérations navales pour bénéficier de cette main tendue de Washington.

Jforum.fr

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