Onze personnes dont six femmes ont été tuées à coups de machette et autres armes dans une attaque attribuée à des rebelles du groupe armé ougandais (ADF Forces démocratiques alliées) dans le nord-est de la République démocratique du Congo (RDC), a rapporté un média local.
Cette attaque des Allied Democratic Forces (ADF) a visé le village de Basisale, dans le territoire de Mambasa, dans la province de l’Ituri, à la limite avec la province du Nord-Kivu, selon le site d’information en ligne Actualité.cd, citant des sources locales.
« C’est dans la matinée du vendredi que la découverte macabre des corps a eu lieu, après que des rescapés ont quitté leur cachette. Parmi les victimes figurent six femmes et cinq hommes« , a affirmé un responsable de la société civile de la localité de Mangina, proche du village ciblé, Kakule Vunyatsi.
Selon les témoins, les victimes étaient ciblées par les assaillants pendant qu’ils étaient rassemblés dans un lieu de deuil.
La plupart des victimes sont des villageois originaires de la commune de Mangina. A l’origine des rebelles ougandais majoritairement musulmans, les ADF ont fait souche depuis le milieu des années 1990 dans l’est de la RDC, où ils ont tué des milliers de civils.
En 2019, ils ont prêté allégeance au groupe djihadiste Etat islamique (EI), qui revendique désormais certaines de leurs actions et les présente comme sa « province d’Afrique centrale ». Le président ougandais Yoweri Museveni a affirmé mercredi qu’environ 200 membres des rebelles ADF ont été tués dans des frappes aériennes conduites par l’Ouganda en septembre en RDC, lors d’opérations conjointes menées par les armées des deux pays.
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