Israël « se réserve le droit de se protéger » face à l’Iran, soutient son Premier ministre Benjamin Netanyahu, dont le gouvernement a, selon des médias, envisagé un temps des frappes de représailles rapides contre Téhéran après l’attaque du week-end.
Les autorités israéliennes répètent que l’attaque iranienne, avec plus de 350 drones et missiles lancés vers Israël dont la quasi-totalité ont été interceptés en vol, ne restera pas « impunie ».
«Nous sommes favorables à ce qu’il y ait des sanctions qui puissent viser aussi l’ensemble de ceux qui aident à faire des missiles, des drones qui ont été utilisés lors de l’attaque de samedi à dimanche », a-t-il déclaré mercredi à Bruxelles, peu avant un sommet des Vingt-Sept. « Donc, notre devoir c’est d’élargir ces sanctions », a-t-il insisté, soulignant qu’il avait plaidé pour cette solution au cours du sommet virtuel du G7 dimanche.
«Nous sommes favorables à ce qu’il y ait des sanctions qui puissent viser aussi l’ensemble de ceux qui aident à faire des missiles, des drones qui ont été utilisés lors de l’attaque de samedi à dimanche », a-t-il déclaré mercredi à Bruxelles, peu avant un sommet des Vingt-Sept. « Donc, notre devoir c’est d’élargir ces sanctions », a-t-il insisté, soulignant qu’il avait plaidé pour cette solution au cours du sommet virtuel du G7 dimanche.
Selon des médias israéliens et américains, Israël a envisagé de mener rapidement des frappes en Iran en représailles aux missiles lancés par Téhéran, mais a finalement revu ses plans.
Selon le diffuseur public israélien Kan, le Premier ministre Benyamin Netanyahou a décidé de ne pas mettre en œuvre ces plans pré-approuvés après avoir discuté avec Joe Biden. « Les sensibilités diplomatiques ont joué (…) Il y aura bien une réponse mais elle sera différente de ce qui était initialement prévu », a indiqué un haut responsable à la chaîne sous couvert de l’anonymat.
Après Washington, c’est au tour de Bruxelles de hausser le ton vis-à-vis de Téhéran. L’Union européenne a décidé mercredi d’imposer de nouvelles sanctions contre l’Iran visant les producteurs de drones et de missiles, a déclaré le président du Conseil européen Charles Michel. « Nous voulions envoyer un message clair » après l’attaque contre Israël, a-t-il déclaré à l’issue d’un sommet à Bruxelles rassemblant les dirigeants des 27 pays membres.
Bonjour à toutes et à tous. En ce jeudi 18 avril, la rédaction de 20 Minutes est une nouvelle fois mobilisée pour vous donner l’ensemble des informations sur le Proche-Orient. Les craintes d’un embrassement de la région sont toujours vives alors qu’Israël compte mettre en œuvre une « riposte » à l’attaque inédite de l’Iran contre son territoire.
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