Détox. L’Iran a affirmé avoir été attaqué par de petits drones israéliens.

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Des images satellites ont révélé comment l’Iran a tenté de dissimuler l’ampleur des dégâts causés au système de défense aérienne du complexe nucléaire de Natanz, au sud de Téhéran, par la frappe de représailles israélienne de la semaine dernière. The Economist, citant l’analyste en imagerie Chris Biggers, rapporte qu’Israël semble avoir frappé directement un radar conçu pour détecter les menaces aériennes et permettant de les intercepter.

Les images satellite montrent en effet les dommages causés à la batterie du système de défense aérienne S-300 de fabrication russe sur la base aérienne militaire d’Ispahan. Plus tard, deux responsables iraniens et deux responsables occidentaux ont confirmé au New York Times les informations faisant état de dommages causés à la batterie S-300 chargée de détecter et détruire les menaces aériennes près du site nucléaire de Natanz.

The Economist a publié des photos satellite montrant que peu de temps après l’attaque, l’Iran a déplacé une autre batterie de radars à l’endroit où se trouvait le système endommagé, dans le but de minimiser les dégâts causés par la riposte israélienne à l’attaque sans précédent de la République islamique contre l’État hébreu. « Il s’agit d’un cas de déni et de tromperie, pour suggérer que le site est toujours opérationnel », a déclaré Biggers. « Il est presque certain que le site n’est pas opérationnel », a-t-il ajouté.

L’Iran a également positionné les systèmes de défense aérienne liés au radar comme s’ils étaient prêts à tirer, même s’ils ont apparemment été rendus hors d’usage par la frappe israélienne. Immédiatement après l’attaque, l’Iran a affirmé avoir été attaqué par de petits drones israéliens, mais que ceux-ci avaient été interceptés et qu’aucun dégât n’avait été causé.

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