Mattthoas Inbar. « Nous étions à l’aube d’une nuit historique, potentiellement l’une des plus sanglantes qu’Israël ait connues ».

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Comme l’a justement souligné le porte-parole de Tsahal, l’usage de missiles balistiques n’est pas le signe d’une « attaque modérée » ; c’est une déclaration de guerre en bonne et due forme.

Matthias Inbar @MatthiasInbarJournaliste i24NEWS

Alors que 99 % des drones et missiles envoyés par l’Iran sur Israël dans la nuit de samedi à dimanche ont été interceptés, la coalition internationale a bel et bien prouvé sa valeur. Pour autant, Israël se doit de changer de stratégie et initier une vaste opération contre l’Iran et ses proxys.

Lorsque le porte-parole de Tsahal s’est adressé à la presse, les Israéliens ont compris qu’une longue nuit les attendait. S’agissait-il encore d’une guerre psychologique d’Israël envers l’Iran? d’un message hostile pour prévenir une frappe ? Ou bien l’armée et le gouvernement détenaient ils des informations encore inconnues du public ? Rapidement, la situation s’est éclaircie : nous étions à l’aube d’une nuit historique, potentiellement l’une des plus sanglantes qu’Israël ait connues. Les mouvements de l’aviation, la réunion d’urgence du cabinet et les sources évoquant un événement majeur ne laissaient plus de doute.

Le porte-parole de Tsahal a ensuite confirmé ces craintes : des dizaines de drones iraniens fonçaient vers notre territoire, épaulés par des missiles balistiques. Timing prévu de l’attaque après quelques heures de vols : 2 heures du matin. Les avions de combat israéliens se sont élancés dans le ciel, les sirènes ont retenti, offrant un spectacle digne d’un film de Star Wars : une pluie d’interceptions massives et son cortège de feux d’artifice.

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Il était évident qu’Israël ne pouvait affronter seul une telle offensive et la coalition internationale est entrée en scène, démontrant une défense aérienne d’une efficacité redoutable grâce au concours des États-Unis, du Royaume-Uni, de la France et de la Jordanie.

Hélas, la réalité post-7 octobre prouve que la défense ne suffit plus, Israël doit contre-attaquer. La « doctrine » du début de guerre doit évoluer. Comme l’a justement souligné le porte-parole de Tsahal, l’usage de missiles balistiques n’est pas le signe d’une « attaque modérée » ; c’est une déclaration de guerre en bonne et due forme.

Les prochaines heures révéleront la voie choisie par Israël. Si Tsahal ne frappe pas directement l’Iran mais cible ses proxys tout en essuyant le refus du Hamas de négocier, il faudra exploiter toutes les options : mener une vaste opération contre l’Iran et ses affidés, y compris à Rafah, sans négliger le front libanais.

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